Les cours du pétrole continuent de s'effondrer. Ce lundi 16 mars à 11h30 GMT, le baril de Brent, pétrole de référence de la mer du Nord, cotait à Londres 31,13 dollars, marquant une baisse de 8,04% par rapport à la clôture du vendredi. C'est le niveau le plus bas depuis la mi-février 2016, soit depuis plus de quatre ans.
Durant le week-end, les mauvaises nouvelles se sont succédé, avec notamment des décisions fortes prises par l'Allemagne, les Etats-Unis, la France et plusieurs autres pays dans le monde. Des décisions qui vont de la suspension des vols internationaux à la fermeture des frontières, en passant par le confinement partiel ou total et l'arrêt de plusieurs activités économiques comme la fermeture des cafés, restaurants et autres musées et stades.
Il est clair que l'économie mondiale ne peut pas résister à de telles mesures qui impacteront la croissance mondiale durant les mois à venir.
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Il convient de rappeler que le repli des cours du pétrole a commencé avec l'annonce faite par l'Arabie Saoudite de porter sa production à quelque 13 millions de barils par jour, contre un peu moins de 10 millions avant la rencontre des pays de l'OPEP et hors-OPEP de Vienne début mars. Il s'agit d'un bras de fer avec la Russie qui avait refusé de baisser sa production, comme le demandait l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), afin de préserver ses parts de marché.
Malheureusement, cette baisse des cours risque de faire beaucoup de dégâts chez certains pays. C'est le cas surtout de l'Algérie, dont 95% des exportations sont constituées d'hydrocarbures.