Algérie: le couscous et le raï au patrimoine mondial de l'humanité

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Le 30/08/2016 à 09h22, mis à jour le 30/08/2016 à 11h37

Un dossier maghrébin pour le couscous est en préparation, selon le Centre algérien des recherches préhistoriques et d'histoire pour son dépôt auprès de l’Organisation des Nations Unies chargée de la science et de la culture (Unesco). Les mêmes démarches sont déjà entamées pour le raï algérien.

Des responsables algériens ont signalé qu’il y a un dossier maghrébin visant à classer le couscous comme patrimoine mondial de l’humanité. Ce serait une première en Afrique qui vise simplement à faire reconnaitre cet apport culturel dans la gastronomie mondiale et faire pareil que beaucoup d'autres pays. 

En 2010, par exemple, l'Unesco avait classé la gastronomie francaise comme patrimoine mondial. Aujourd'hui, le couscous en tant qu'aliment, mais également les dizaines de mode de préparation qui lui sont associés constituent une richesse inestimable qui doivent lui valoir cette reconnaissance. 

Le dossier du raï déjà déposé

Les mêmes responsables culturels algériens ont également signalé qu'ils visent aussi à en faire de même pour le raï. Les démarches sont entamées officiellement auprès de l’Unesco, depuis mars dernier, affirme Slimane Hachi, directeur du Centre national de recherches préhistoriques, dans des propos rapportés par l’agence APS.

L’objet est de classer la musique et les textes poétiques du début du XXe siècle en tant que "chanson populaire algérienne" et comme une "forme d’expression musicale et poétique féminine", souligne, pour sa part, Abdelkader Bendameche, président du Conseil des arts et lettres algérien.

D’autres dossiers sont également introduits comme les techniques de "distillation de roses et de fleurs" des villes de Constantine, Médéa et Blida, de même que le métier de "mesureur d’eau", savoir-faire ancestral de gestion des ressources hydriques dans le sud algérien.

Par Mar Bassine Ndiaye
Le 30/08/2016 à 09h22, mis à jour le 30/08/2016 à 11h37