Algérie: le FMI révise à la baisse la perspective de croissance 2016

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Le 13/04/2016 à 10h36, mis à jour le 13/04/2016 à 12h18

Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse le taux de croissance de l’économie algérienne pour l'année 2016. En cause, le niveau bas des prix du baril de pétrole. Une situation qui risque d'aggraver le taux de chômage.

A l'instar des pays africains dépendant du pétrole et ayant des économies faiblement diversifiées, l’économie algérienne souffre déjà du niveau très bas des cours du pétrole. Une situation qui réduit considérablement ses recettes et donc ses capacités à financer ses investissements.Le Fonds monétaire international (FMI), dans son dernier rapport publié hier, a révisé à la baisse le taux de croissance de l’économie algérienne pour l'année 2016. Alors qu’il tablait sur une croissance de 3,9% pour l’année en cours, l’institution financière internationale ne prévoit plus qu’une croissance de l’ordre de 3,4% en 2016 et seulement 2,9% en 2017, contre 3,7% en 2015.Cette décélération de la croissance du PIB résulte essentiellement de la chute des cours du baril de pétrole.En conséquence, le taux de chômage devrait croître pour atteindre 11,3% en 2016 et 12,1% en 2017.En ce qui concerne le solde courant, à cause de la chute des cours du pétrole, celui-ci se situe à 15,7% en 2015 et devrait se creuser davantage en 2016 pour atteindre 17,1% en 2016 avant de retomber à 16,2% en 2017.Un niveau de déficit que le FMI demande à l’Algérie de financer via un endettement à l’international. Ce que l’Algérie ne compte pas faire pour le moment préférant le recours à un emprunt obligataire local.

Par Karim Zeidane
Le 13/04/2016 à 10h36, mis à jour le 13/04/2016 à 12h18