Engie (ex GDF-Suez) compte quitter l'Algérie

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Le 22/07/2016 à 16h42

Le groupe gazier français Engie (GDF-Suez) s’apprêterait à quitter l’Algérie. C’est ce que laisse entendre l’agence Bloomberg. Le groupe français est en charge, avec la Sonatrach, de l’exploitation d’un important gisement gazier.

C’est un coup dur pour le secteur pétrole et gazier algérien. Déjà durement touché par la chute des cours du pétrole, avec une production pétrolière qui a décliné de 20% au cours de la dernière décennie, le secteur doit aussi faire face à la désaffection de certains majors du secteur.

Dernière en date, la volonté annoncée par le groupe français Engie (GDF-Suez) qui vendra ses actifs dans un certain nombre de pays dont l’Algérie, comme l’a annoncé l’agence Bloomberg. Cette cession qui pourrait également concerner des actifs en Egypte, Royaume-Uni, Allemagne et en Asie pourraient permettre au groupe français d’engranger environ 4 milliards d’euros.

Engie est présent en Algérie dans un projet d’exploitation d’un gisement gazier à Touat, dans l’Adrar algérien, dans le cadre d’un groupement avec l’entreprise publique Sonatrach. Ce gisement devrait entrer en production en 2017 pour une production de 8,5 millions de barils de condensats. Sachant que le site dispose des réserves évaluées à 68,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel, le projet devrait assurer une durée d’exploitation de 27 ans.

Par Karim Zeidane
Le 22/07/2016 à 16h42