Les importations de véhicules sont en chute libre. Au terme des sept premiers mois de l’année, celles-ci se sont établies à seulement 53.356 unités en chute de 73,74%, par rapport à la même période de l’année dernière (203 174 unités). En valeur, la facture des importations s’est élevée à 768 millions de dollars, contre 2,4 milliards de dollars, à la même période de l’année dernière, soit une baisse de 68%.
Pour rappel, l’une des mesures prises par le gouvernement algérien pour faire face à la chute des recettes pétrolières a été la mise en place du régime des licences d’importation. Celles-ci concernent particulièrement l’automobile, le ciment, le rond à béton, etc.
Dans ce cadre, les licences d’importations de véhicules neufs ont été accordées à 40 concessionnaires autorisés à importer seulement 83.000 unités au titre de 2016. C’est dire que la moitié du quota est déjà dépassée et que les importations seront marginales au second semestre de l’anne en cours.
Cette mesure vise deux objectifs. D’une part, baisser la facture des importations des véhicules sachant que l’Algérie était jusqu’à l’année dernière le second marché africain d’importation de véhicules neufs. Ensuite, obliger les constructeurs à installer des unités industrielles en Algérie. Pour le moment, seul Renault monte des véhicules en Algérie avec un volume ne dépassant pas 30.000 unités/an.