Désormais, les passagers y réfléchiront à deux fois avant d’embarquer sur un vol d’Air Algérie. En effet, les incidents techniques se suivent et se ressemblent depuis plusieurs mois à bord des appareils de la compagnie. Le dernier en date est intervenu sur un vol qui devait relier Alger à Casablanca mercredi 21 novrembre.
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L’appareil, un Airbus A332, a été obligé de retourner sur Alger quelques minutes après son décollage. Selon les médias algériens, les techniciens ne sont pas en mesure de déterminer l’origine du problème. Ce n’est pas la première fois que de telles pannes sont signalées. Sur cette ligne, en juillet dernier, un appareil a été obligé de rebrousser chemin dans des conditions similaires.
Faut-il en arriver au drame, comme celui du 24 juillet 2014, pour que les autorités de l’aviation civile algérienne acceptent de clouer au sol des appareils mal entretenus et pilotés par un personnel soit mal formé, soit constamment en grève? En effet, au terme d'une enquête minutieuse, "les experts judiciaires avaient indiqué que les pilotes étaient en fait des saisonniers avec de longues périodes d'inactivité". Ceux qui pilotaient l’appareil lors de l'accident de juillet 2014 n’avaient pas réalisé un seul vol durant les huit mois qui avaient précédé le crash, notaient-ils dans le rapport. De même, une femme membre du personnel navigant commercial (PNC) était une puéricultrice qui volait à temps partiel, concluait le même rapport.