Après avoir emprunté un cul-de-sac, les autorités algériennes profitent de la détente des cours du brut pour rebrousser chemin. Elles allègent les règles d'importation des produits alimentaires utilisés comme intrants dans l'industrie.
En effet, dans la précipitation pour faire face à la pénurie de devises qui guette le pays, le ministère du Commerce avait purement et simplement banni les arômes entrant dans la fabrication de yaourts, de biscuits, de confiseries ou de chocolats.
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Désormais, ces semi-produits ne figurent plus dans la liste des produits interdits. Il n'empêche que leurs procédures d'importation sont les mêmes, notamment au niveau du dossier bancaire.
Selon la presse algérienne, il s'agit d'un premier pas visant à desserrer l'étau autour des produits interdits à l'importation. Cela laisse penser que d'autres pourraient suivre.
En réalité si le gouvernement algérien veut lever l'interdiction, c'est essentiellement grâce au redressement des cours du pétrole. Le Brent à Londres a atteint, ce lundi 16 avril, 71 dollars, alors qu'il y a un an, il peinait à dépasser 50 dollars. Mais, c'est peut-être aller trop vite en besogne de penser que le pays est sorti d'affaire.