Algérie: Amnesty et plusieurs ONG dénoncent les violations des droits de l'Homme

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Le 11/12/2018 à 11h26, mis à jour le 11/12/2018 à 11h28

Une loi non conforme aux dispositions internationales, des autorités zélées qui ne se privent jamais d'user de violence, des emprisonnements arbitraires, une presse muselée, des journalistes en prison... Les ONG dressent une liste de violations des droits humains longue comme le bras .

Plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme ont exprimé, lundi, leurs inquiétudes suite aux violations par les autorités algériennes des droits à la liberté d’expression, d’association, de manifestation pacifique et au libre exercice du droit syndical, en dépit des garanties constitutionnelles concernant ces droits.

Amnesty International Algérie, la Ligue Algérienne des Droits de l’Homme (LADH) et la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH) ont lancé un appel commun aux autorités algériennes pour le respect des libertés fondamentales, à l’occasion de la célébration du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH).

Ces organisations demandent la libération immédiate et sans condition de toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé pacifiquement leur droit à la liberté d’expression, la révision des dispositions qui érigent en infraction le droit à la liberté d’expression et de réunion.

Elles exigent aussi de réviser dans les meilleurs délais la Loi n° 12-06 relative aux associations pour une mise en conformité aux normes internationales applicables en matière de droits humains et de faire participer les organisations syndicales à l’élaboration du nouveau code de travail.

Les organisations de défense des droits humains exhortent ainsi les autorités algériennes à renforcer la légitimité et la reconnaissance des défenseurs des droits humains, journalistes, avocats, militants associatifs et syndicaux.

Par Le360 Afrique (avec MAP)
Le 11/12/2018 à 11h26, mis à jour le 11/12/2018 à 11h28