Une semaine, jour pour jour, après la démission de Bouteflika, le parlement algérien a confirmé la vacance du pouvoir et élu Abdelkader Bensalah, le président de la chambre haute, en tant que président de la République algérienne.
La cérémonie a été on ne peut plus expéditive.
Après la lecture de quelques versets du coran, l'élection n'a pas pris plus d'une trentaine de minutes et voilà que Bensalah succède officiellement à Abdelaziz Bouteflika.
Les parlementaires des deux chambres, qui se sont réunis dans une séance conjointe, se sont juste contentés de prendre acte de la décision du conseil constitutionnel avant de passer aux choses sérieuses, qui ont mené à cette élection que suggérait du reste la loi fondamentale du pays.
Cependant, Bensalah n'est certainement pas l'homme que les manifestants algériens aimeraient voir piloter l'actuelle déclicate phase transitoire que traverse l'Algérie, après le départ de Bouteflika.
Abdelkader Bensalah est sans conteste une figure d'un système que dénoncent les Algériens avec virulence depuis six longues semaines.