Pour ce vendredi 27 septembre, les manifestants du hirak ont encore afflué en masse dans les rues des chefs-lieux de wilayas pour revendiquer le départ du système et la libération des détenus d’opinion.
Le hirak-tanekra est debout. La mobilisation est intacte et la colère au poing, les Algériens sont sortis massivement pour exiger l’annulation de la présidentielle et des changements radicaux dans le pouvoir.
Les vendredis passent et la détermination du mouvement de dissidence citoyenne demeure intacte. Tous les mardis et vendredis, les Algériens répondent en masse au général Gaïd Salah détenteur du pouvoir réel qui persiste et signe dans sa volonté d’organiser une élection présidentielle.
La méfiance du mouvement de dissidence populaire est grande, car le vieux général et l’essentiel des politiques qui lui sont proches sont de l’ancien système qualifié aujourd’hui de « gang ».
Les manifestants ont dénoncé les candidatures d’Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune qui veulent donner crédit à cette présidentielle en se présentant comme candidats de rupture.