Nombreux sont les observateurs qui craignent que des violences éclatent durant la campagne présidentielle qui démarre ce dimanche 17 novembre courant. On appréhende surtout la répression de l’armée. En tout cas, la sortie de hauts militaires le laissait entendre, assurant que «toutes les mesures seront prises pour assurer le bon déroulement de la campagne et du scrutin». Ce qui a été consiédéré comme étant une menace à peine voilée.
D’habitude pyromane, le général de corps d'armée et vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaïd Salah a tenté de jouer la carte de l’apaisement.
Lire aussi : Vidéo. Algérie: Gaïd Salah confirme une fois de plus qu'il est un "jusqu'au-boutiste"
Ainsi, lors d’une rencontre avec les cadres de l’armée, il a assuré avoir mis en garde les «unités de combat pour ne pas toucher au peuple», expliquant que «pendant la révolution, j’ai vécu avec le peuple, pendant le terrorisme, je suis resté avec le peuple et j’ai toujours une relation avec le peuple».
Cette énième sortie du l’actuel homme puissant de l’Algérie intervient à la veille du démarrage de la campagne présidentielle pour laquelle les manifestants ont affiché leur hostilité farouche.
Lire aussi : Algérie: quand Gaïd Salah attribue le slogan du peuple à la «bande»
Durant le 39è vendredi, les manifestants ont martelé que «l’élection n’aura as lieu» et sur les réseaux sociaux, des appels à perturber les déplacements des candidats commencent à fleurir.
Le début de la campagne, ce dimanche, permettra de mesurer la portée de la parole de l’homme fort d’Algérie.