Moins d'une semaine après la présidentielle ayant permis d'élire Abdelmadjid Tebboune, l'armée algérienne est secouée par une vague d'arrestations. Trois colonels connus pour leur proximité avec le général Ahmed GaÏd Salah sont sous les verrous, selon le site d'information Algérie Part.
Il s'agit du chef de cabinet du chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, Ahmed Gaid Salah, le colonel Lahbari, du chef du service de l’interprétariat au ministère de la Défense, Lyes Badji. Le site parle également d'un troisième colonel, sans révéler son identité.
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Ce dernier a été arrêté "suite à l’enquête déclenchée à propos de l’instrumentalisation des fonctions militaires dans le sillage de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel du 12 décembre dernier".
Mais selon le compte twitter "Sentier Battant Kamal Daoudi", il s'agit du "colonel Rabah, responsable du bureau de sécurité du ministère de la Défense nationale".
Toujours selon Algérie Part, "ces hauts gradés et colonels ont interféré auprès de plusieurs personnalités civiles et responsables de l’administration publique pour parler au nom de l’institution militaire et donner des instructions favorables au candidat Azzedine Mihoubi".
Mais, il y a un autre mis en cause, en l'occurrence le général-major Wassini Bouazza qui a été suspendu de ses fonctions depuis lundi 16 décembre.
"Certains de ces officiers et colonels sont les complices du général-major Wassini Bouazza, qui tentait de manipuler les médias nationaux et les institutions de l’Etat en faveur de son candidat fétiche, Azzedine Mihoubi.
Le général Bouazza est suspendu de ses fonctions, depuis lundi dernier, rapporte le site.