C'est le le site d'information Algeriepatriotique, citant sources sûres, qui le premier l'a annoncé en écrivant que "le chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd-Salah, est mort d’un arrêt cardiaque à l’hôpital militaire d’Aïn Naâdja, où il avait été admis dans la nuit de dimanche à lundi".
C'est tout le jeu politique et l'ensemble des données du régime actuellement au pouvoir qui changent avec cette mort aussi brusque qu'inattendue.Le vice-ministre algérien de la Défense, sur la feuille de route duquel la crise est actuellement en train d'être gérée, n'aura vécu que trois jours dans le régime civil de Abdelmadjid Tebboune qu'il a contribué à faire élire et à installer en tant que chef de l'Etat. Ce dernier lui avait d'ailleurs décerné la plus haute distinction de la nation algérienne.Sitôt décédé, un remplaçant lui a été trouvé, en la personne du commandant des forces terrestres, le général-major Saïd Chengria, afin d'éviter le vide au sommet d'une armée que beaucoup disent divisée.Cette disparition règle une question cruciale soulevée par l'élection de Abdelmadjib Tebboune, à savoir, le maintien d'un homme présenté comme l'unique maître de l'Algérie, à la tête de l'Armée nationale populaire.En tout cas, Tebboune perd un solide allié, mais il pourra se réjouir qu'une menace qui pesait sur la réalité de son pouvoir, soit écartée.Aujourd'hui, le successeur de GaÏd Salah qu'il choisit, à savoir le général-major Saïd Chengria, lui est redevable de sa nomination, alors que lui était redevable à Ahmed Gaïd Salah. Ce qui change beaucouop de choses dans la configuration actuelle du pouvoir.