Près de 25 millions d'Algériens ont commencé à voter dimanche pour entériner une réforme constitutionnelle censée tourner la page du mouvement de protestation populaire "Hirak", en l'absence de l'initiateur de ce référendum, le président Abdelmadjid Tebboune, hospitalisé à l'étranger. Les bureaux de vote fermeront à 19H00 locales (18H00 GMT).
Ce scrutin - dont le taux de participation sera le seul enjeu - se déroule en l'absence de son initiateur, le président Abdelmadjid Tebboune, hospitalisé en Allemagne pour des "examens médicaux approfondis" après l'annonce de cas suspects de la maladie de Covid-19 dans son entourage.
La victoire du "oui" ne fait guère de doute tant la campagne électorale, qui a laissé la population largement indifférente, a été à sens unique. Les partisans du "non" n'ont pas pu tenir de meetings.
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Dans un message relayé samedi soir par l'agence officielle APS, Tebboune a assuré que "le peuple algérien sera, une fois encore, au rendez-vous avec l'histoire pour opérer le changement escompté, dimanche 1er novembre, en vue d'instituer une nouvelle ère à même de réaliser les aspirations de notre peuple à un Etat fort, moderne et démocratique".
La date du référendum n'a pas été choisie par hasard: le 1er novembre marque l'anniversaire du début de la Guerre d'indépendance contre la puissance coloniale française (1954-1962).
Tebboune, 74 ans, a été transféré mercredi en Allemagne pour des "examens médicaux approfondis" après l'annonce de cas suspects de la maladie de Covid-19 dans son entourage. Son état est "stable et non préoccupant", selon la présidence.