Répondant à la question d’une eurodéputée sur la détérioration de la situation des droits de l'homme en Algérie, Borrell a précisé que le respect des libertés fondamentales et des droits de l'homme est un élément essentiel dans les relations UE-Algérie.
Il a relevé dans ce cadre que l'UE met l'accent dans ses rapports avec ce pays sur le respect de ces droits et libertés et sur l'importance de la liberté d'expression et du pluralisme, appelant les autorités algériennes à engager un dialogue inclusif avec tous les représentants de la société.
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La députée européenne Gianna Gancia a, dans sa question, interpelé Borrell, sur "la poursuite des abus systématiques contre les opposants politiques en Algérie", rappelant l’appel en mars dernier du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme pour mettre fin à "la détention arbitraire en Algérie et pour l'abrogation des lois violant la liberté d'expression et de réunion".
L’eurodéputée italienne a appelé la Commission européenne à "mener une enquête sur le piétinement obstiné par les autorités algériennes des droits fondamentaux du peuple algérien". Elle a également appelé à des sanctions à l’encontre des autorités algériennes responsables des graves violations commises contre les détenus du mouvement populaire Hirak.
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La députée européenne a dans ce contexte interrogé Borrell sur la suite réservée aux résolutions successives du Parlement européen exigeant des autorités algériennes la garantie de la protection des droits de l'homme et des libertés.