Invité dans une émission sur une chaîne de télévision, le président de l’Organisation des zaouïas algériennes, Abdelkader Bassir, n’a trouvé rien de mieux que de battre campagne pour le président Abdelaziz Bouteflika.
A deux ans, de la fin du quatrième mandat, son intervention en a surpris plus d’un en Algérie. Visiblement, plus préoccupé par le soutien à apporter aux politiques que par ses relations avec ses ouailles, Bassir a rejeté les accusations selon lesquelles, il soutiendrait l’ancien ministre des Finances Chekib Khalil. Car, selon la presse, il aurait accompagné Khelil, qui ne cache plus ses ambitions pour les prochaines échéances électorales, dans une tournée à travers toutes les zaouïas du pays. "Je ne soutiens qu’un seul candidat, Abdelaziz Bouteflika", a-t-dit en substance, expliquant n'avoir mené Khelil auprès des maisons religieuses que pour présenter les zaouïas à des personnalités de premier plan.
Après cette malencontreuse sortie, les réseaux sociaux s’en sont donnés à cœur joie. Beaucoup d’internautes critiquent celui qui est plus "intéressé par des accointances avec les personnalités du régime que par les valeurs de la religion". "Toi et ton président invisible, vous faites du bricolage", lui lance cet internaute, avant d’ajouter qu’en cas d’audit de "tes finances, tu perdras toute ta dignité", si tant est qu’il lui en reste un soupçon d’amour propre.