Ce mercredi 28 février, tandis que les médecins résidents algériens battaient le macadam à Constantine, la matraque était de sortie. Les toubibs, une nouvelle fois, se sont livrés à une démonstration de force. Plusieurs milliers de médecins avaient choisi de manifester dans cette ville pour éviter la répression.
En effet, depuis 2001, toute manifestation est interdite à Alger, ce qui autorise les forces de l'ordre à réprimer violemment les marches organisées par les médecins depuis quatre mois. Sauf qu'à Constantine également, une horde de policiers les attendait matraque en main. Malgré le caractère pacifique de cette manifestation, les médecins ont eu droit au même traitement qu'à Alger.