Qu’est devenu le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) algérienne que dirigeait le général Mohamed Mediène dit «Taoufik»?
Malgré l’annonce de sa dissolution fin 2015 au profit de la création d'une nouvelle structure sécuritaire, l’ONU s’interroge sur la réalité effective de sa disparition. En effet, le Comité des droits de l’Homme de l’ONU qui s’est réuni mercredi et jeudi derniers à Genève, en Suisse, a profité de la présentation du rapport algérien sur le Pacte international sur les droits civils et politiques (PIDCP), qui aurait du être présenté en 2011, pour questionner la délégation algérienne sur le DRS.
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Par ailleurs, le Comité a demandé si les autorités algériennes comptaient revoir certaines dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation, notamment celle qui interdit toute poursuite contre les éléments des forces de défense et de sécurité.
De même, le Comité a souhaité avoir des réponses sur la poursuite des tortures et des mauvais traitements par les forces de police et de sécurité.
Si des réponses ont été apportées sur de nombreuses questions posées, le Comité ne mentionne pas ce qui a été dit concernant la disparition du DRS censé avoir été remplacé par le Département de surveillance et de sécurité (DSS).