En tournée, le wali de Mostaganem, Abdessamie Saïdoun, a été interpellé par deux citoyens. Le premier, un vieux, a sollicité le wali à propos d’une demande de logement déposée en 1994. Pour seule réponse, et avec mépris, le wali répond: «regarde avec la commission».
Pire, lorsqu’une vieille dame, menacée d’expulsion du logement qu’elle occupe, le sollicite, elle entend comme réponse du premier magistrat de Mostaganem: «dabri rassek» (débrouille-toi seule). Dans la vidéo, on entend la vieille dame lui répondre «kifach ndeber rassi?» (comment je dois me débrouiller?).
Ces réponses adressées à des personnes âgées, et avec mépris, ont indigné les Algériens qui se sont insurgés contre cette «hogra» inadmissible et intolérable.
Du coup, les Algériens, notamment les habitants de la wilaya de Mostaganem, ont demandé au ministre de l’Intérieur et aux hautes autorités du pays, à leur tête le président Abdelmadjid Tebboune, de le démettre de ses fonctions de wali de Mostaganem.
Pour le moment, face à la sortie «méprisante» du wali, les pouvoirs publics ont réagit via les services du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales qui a exprimé, à travers un communiqué, sa désapprobation, tout en rappelant aux fonctionnaires qu’ils sont «au service du citoyen».
En tout cas, le nouveau wali, nommé le 26 janvier dernier à la tête de la région, offre un mauvais exemple au changement que prône le nouveau président.