Dans beaucoup de pays musulmans en confinement, la question de la prière du jour de l’Aïd el-Fitr marquant la fin du Ramadan se pose avec acuité.
En Algérie, après la prolongation du confinement et le maintien des interdictions des prières collectives, y compris celle du vendredi et des «tarawih» du soir durant le mois de Ramadan, la commission ministérielle de la Fatwa a tranché, ce mercredi 13 mai, la question de la prière de l’Aid el-Fitr.
La commission a validé le principe d’une prière collective en famille ou individuelle à domicile. Ceux qui sont astreint de travailler pourront accomplir la prière sur leur lieu de travail.
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Cette décision est bien évidemment justifiée par la pandémie de coronavirus et les craintes de contagions lors des rassemblements de fidèles. Elle intervient à un moment où l’Algérie semble connaître une hausse des contaminations suite à l’allègement du confinement, à l’ouverture de certains commerces et surtout au non-respect des conditions sanitaires édictées par les autorités (distanciation sociale, port du masque, etc.).
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Néanmoins, afin de donner à cette journée particulière une teneur religieuse, le ministère des Affaires religieuses a indiqué que les mosquées seront autorisées, à l’heure de la prière, à diffuser des psalmodies du Coran.
La «nuit du doute» (observation lunaire) qui permet de trancher officiellement sur la date de fin du Ramadan a été fixée au vendredi 22 mai.
Rappelons que l’Algérie est le quatrième pays africain le plus touché par la pandémie de coronavirus, derrière l’Afrique du Sud (11.350 cas), l’Egypte (10.093 cas) et le Maroc (6.466 cas), avec 6.067 cas, dont 2.998 guérisons et 515 décès.