Confiner ou déconfiner la population dans le contexte de la pandémie du Covid-19? Tel est le dilemme auquel sont confrontés les responsables politiques algériens en ces moments de crise sanitaire marquée par une forte augmentation des cas de coronavirus.
Sur le terrain, ce sont les walis qui sont directement confrontés à cette problématique, devant une population très durement affectée par les conséquences du confinement sur leur quotidien.
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Du coup, ceux-ci multiplient les gaffes dans leur communication. Dernier en date, la déclaration surréaliste du wali de Djelfa, lors d'une conférence de presse.
Interpellé sur les conditions difficiles de la population à cause de la mesure du confinement, il a expliqué que «la responsabilité n’est pas facile. Avant de prendre la décision de fermer, j’ai pensé au simple citoyen, au maçon, à l’électricien, au menuisier»...
Et d'ajouter: «mais comme il s’agit d’une question de vie ou de mort, je préfère que les gens meurent de faim que du Covid-19». No comment.