Algérie-Foot: oust l'entraîneur Rajevac, au suivant!

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Le 12/10/2016 à 08h50, mis à jour le 12/10/2016 à 10h59

Il n'aura tenu que le temps d'un match officiel avec les Fennecs. La Fédération algérienne de football s'est officiellement séparée de Milovan Rajevac après les pressions des cadres de l'équipe qui ont peur de rater leur qualification, après leur match nul contre le Cameroun (1-1) à Blida.

Finalement, il n'aura tenu que 90 mn. Milovan Rajevac a demandé à partir, malgré la décision initiale de Raouroua, président de la Fédération alégérienne de football de le maintenir à son poster. Les deux hommes ont donc décidé d'un départ concerté. 

Les joueurs algériens ont reproché à Rajevac de ne pas être à la hauteur. Selon eux, Rajevac ne leur a fait faire que de la musculation lors des dernières séances d'entrainement avant d'affronter le Cameroun, en match comptant pour les qualifications de la coupe du monde 2018 en Russie. Un match joué à Blida et qui était d'une importance capitale dans cette phase de groupe. L'Algérie, faut-il le rappeler, est dans le groupe de la mort où l'on retrouve également le Nigéria et la Zambie. Ils y sont donc trois mondialistes ayant été au Brésil en 2014.

Lors des séances d'entraînement, selon les joueurs, il n'y a pas eu d'exercices tactiques, pas de gestes techniques. L'autre critique concerne le match lui-même. Alors que l'Algérie peinait à trouver une solution, Rajevac n'a fait que des remplacements poste pour poste. Du coup, malgré une domination, l'Algérie n'a pas réussi à trouver la solution face à une défense camerounaise disciplinée et bien repliée. Pendant ce temps, les Nigérians qui jouaient en Zambie, quelques heures plus tôt, avaient pris le dessus sur leurs adversaires en s'imposant sur un score de 2 à 1. De quoi renforcer les inquiétudes des Fennecs par rapport à leur destin dans ces qualifications. 

Actuellement, les critiques fusent de partout. La presse et les réseaux sociaux se sont posé la question de savoir pourquoi la Fédération algérienne est allée chercher un entraîneur non francophone pour présider au destin d'une équipe nationale qui se trouve dans un groupe aussi difficile que celui du Cameroun et du Nigéria. Surtout qu'au moment ou le Serbe était recruté, l'actuel sélectionneur du Maroc, Hervé Renard, était libre. Paul le Guen, ex-sélectionneur de l'équipe d'Oman aussi avait été libéré depuis novembre 2015. Ce dernier a annoncé sur son compte twitter qu'il n'avait pas été contacté pour le moment, mais il est disposé à répondre à l'appel de la Fédération algérienne, au cas où. 

Par Mar Bassine Ndiaye
Le 12/10/2016 à 08h50, mis à jour le 12/10/2016 à 10h59