Algérie-Sélectionneur: les Fennecs devront faire du neuf avec du vieux

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Le 27/10/2016 à 10h38, mis à jour le 27/10/2016 à 12h02

C'est ce jeudi que le contrat avec Georges Leekens devra être finalisé. Mais, l'homme est loin de correspondre aux attentes des Algériens et des joueurs. Il quitte le club qu'il entraînait jusqu'à ce week-end avec de piètres résultats. Son passage à la tête des Fennecs en 2003 n'a rien de glorieux.

Kiosque Le360 Afrique. Avec 10 points en 12 matchs avec le club belge qui l'aurait limogé lundi, celui qui rejoint la tête de la sélection algérienne est loin d'être une terreur pour les futurs adversaires des Fennecs. Lokeren, 12ème en championnat belge, n'a eu aucun mal à se séparer de son entraîneur avec sa dernière défaite 1-2 face à Ostende. 

"Les Algériens pensaient qu’il s’agissait d’une blague, finalement c’est la triste réalité. Après avoir rêvé d’un entraîneur d’une grande pointure, ils se contenteront de Georges Leekens qui avait déjà effectué un passage en sélection, en 2003". Le moins que l'on puisse dire c'est que le site Le Buteur n'est pas tendre avec l'ex et futur entraîneur des Fennecs. Le bien nommé Leekens qui a fait un passage à la tête de la sélection en 2003 est malheureusement le seul sur qui peut compter Mohamed Raouraoua. Il s'agira donc de faire du neuf avec du vieux. 

C'est ce jeudi qu'il doit arriver dans la capitale algérienne afin de conclure avec la Fédération algérienne de football (FAF). La prudence est de mise dans ce dossier. Mohamed Raouraoua, le président de la FAF ne sait plus par quel bout le prendre depuis que les joueurs ont littéralement limogé Milovan Rajevac. Sa nuit du mercredi au jeudi a dû être bien courte, parce que ce sont les joueurs qui seront les premiers déçus, eux qui voulaient quelqu'un capable de les amener vers le sacre au Gabon en janvier et février prochain. 

Or, le Belge de 67 ans, n'avait pas convaincu lors de son bref passage de 2003 à la tête de l'équipe nationale algérienne. Le Buteur parle d'un "parcours mi-figue, mi-raisin avec les Verts". Il avait qualifié l'Algérie en 2004, sans gloire, puisque cette dernière était dans un groupe face à la Namibie et au Tchad. Autant dire que le plus difficile aurait été de ne pas arriver en phase finale. Il avait quitté les Fennecs juste après les qualifications, évoquant "des raisons personnelles". C'est le même argument qu'il brandira en 2015 avec l'équipe nationale tunisienne. 

Par Mar Bassine Ndiaye
Le 27/10/2016 à 10h38, mis à jour le 27/10/2016 à 12h02