L’année scolaire s’achève bientôt au Cameroun et le gouvernement tente tant bien que mal de sauver ce qui peut encore l’être dans la partie anglophone du pays. L’école y a été paralysée durant de longs mois, du fait du vaste mouvement de revendications anglophones et la grève des enseignants depuis novembre 2016. Les cours n’ont que timidement repris dans certains établissements scolaires depuis quelques semaines.
C’est dans ce contexte que s’ouvre la session d’examen pour les élèves du primaire qui frappent aux portes du secondaire.
Le conseil d’administration du Cameroon General certificate of education, l’instance qui organise le GCE, a dû reporter la période d'inscription à l’examen plusieurs fois à cause des taux d’enregistrement médiocres.
Selon les statistiques d'inscription aux examens de 2017 dans la région du sud-ouest, 41.126 candidats ont été recensés au GCE contre 60.233 en 2016. Aussi, le ministre des Enseignements secondaires a-t-il été obligé de se montrer plus flexible.
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Dans un communiqué, il a annoncé que les candidats aux examens officiels de ces régions qui se sont inscrits hors de leur sous-centre d’origine peuvent, malgré tout, composer. Idem pour ceux qui n’ont pas pu s’inscrire dans les délais impartis. Ces candidats sont autorisés à passer les examens dans les sous-centres de la région où ils se trouvent sous réserve des régularisations ultérieures. Une décision inédite au Cameroun.
De même, le conseil d'administration du GCE a été invité à laisser les inscriptions ouvertes pour encourager les retardataires à le faire. Sur le plan sécuritaire, les centres qui présentaient des risques ont été délocalisés vers des endroits plus sûrs qui pourraient être facilement contrôlés.
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En outre, le gouverneur de la région du sud-ouest, Bernard Okalia Bilai, a exhorté les éducateurs à travailler en synergie avec les chefs de village pour mettre en place des groupes de vigilance. Ceux-ci devraient assurer le bon déroulement des examens de fin d'année. Sur le plan de la couverture des programmes scolaires, ces régions sont en retard par rapport au reste du pays. Raison pour laquelle des cours de rattrapage ont été initiés depuis le mois de mars dernier.