Kiosque le360 afrique: Au Niger, «la fiscalité applicable aux véhicules automobiles présente, de façon récurrente, un rendement insuffisant du fait des nombreuses failles que comporte le système de dédouanement».C’est ce que constate le portail électronique tamtaminfo.com, à l’issue d’une récente sortie médiatique de la direction générale des douanes nigériennes. Parmi les insuffisances relevées par le journal, figurent «les fraudes multiples et l’interventionnisme dans le processus administratif empêchant une collecte des droits et taxes prévus au tarif des douanes».La publication indique que pour dépasser toutes ces lacunes, «l’administration des douanes a adhéré au projet de création et d’exploitation du Guichet unique automobile au Niger», dans le cadre d’un partenariat public-privé entre l’Etat et un prestataire privé dénommé Soniloga.Le cahier des charges confié à cette entreprise est extrêmement dense. Il comporte plusieurs missions d’assistance auprès de l’administration des douanes. Il s’agit notamment de la prise en charge physique et documentaire de tout moyen de transport importé au Niger et devant être soumis aux formalités de dédouanement.A cela s’ajoute aussi les missions d’identification des moyens de transport et la détermination de la valeur en douane des véhicules et le recouvrement de tous les frais liés aux formalités de prise en charge, d’identification et de dédouanement des véhicules.Ce projet rentre dans le cadre, plus général, d’un ensemble de réformes que compte mettre en œuvre la direction générale des douanes nigériennes.Ces chantiers devraient notamment porter sur «la gestion des magasins sous douanes», ainsi que sur la mise en place d’une «plateforme de géolocalisation et de suivi des véhicules transportant des marchandises sous douanes au Niger».
Le 01/04/2016 à 17h27
