Le Congo invité à continuer la diversification de son économie

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Le 13/05/2016 à 13h14

Revue de presseLe représentant de la Banque mondiale au Congo, Djibrilla Issa, a invité les autorités étatiques à poursuivre la diversification de l’économie du pays afin de faire face à la baisse du prix de pétrole. Le pays traverse une période difficile avec la chute des cours du pétrole.

Kiosque le360 afrique: L’économie congolaise ne se porte pas bien. En cause, le niveau bas des cours du pétrole dont l’économie congolaise est dépendante.Face à cette situation, le représentant de la Banque mondiale au Congo, invite les autorités congolaises à accélérer la diversification de leur économie, souligne le site d’information portail242.info. Tout en relevant les progrès réalisés par le pays, Djibrilla Issa estime que seule la poursuite de la politique de diversification économique permettra au Congo de tirer la croissance du secteur non pétrolier. Ce qui constitue, à son avis, un moyen pour résister au repli des cours de l’or noir.Issa relève que durant ces dernières années, la croissance du Congo a été tirée non seulement par le pétrole mais aussi en grande partie par le secteur non pétrolier. Toutefois, il a constaté que «des progrès ont été faits, mais il y a encore des choses à faire».Pour ce fonctionnaire de la banque mondiale, «le Congo doit définir des priorités, rationnaliser ses investissements publics dans des secteurs qui ont un très fort potentiel». Outre ces mesures, il a aussi invité le Congo à accroître ses efforts dans l’amélioration de l’environnement des affaires pour conforter sa position dans le classement Doing business de la Banque mondiale.«Nous sommes dans un environnement mondialisé. Pendant que le Congo fait des réformes, les autres pays le font aussi. L’idée, c’est que le Congo accélère la cadence des réformes pour être compétitif dans l’environnement mondial», a t-il préconisé.A préciser que le portefeuille de la Banque mondiale dédié au Congo est de 736 millions de dollars américains, financés à 60% par le gouvernement congolais et 40% par la Banque mondiale.

Par Abdelkrim Sall
Le 13/05/2016 à 13h14