Cameroun: le plan de relance de la Camair-Co de Boeing consulting approuvé

DR

Le 29/07/2016 à 12h25

Revue de presseL’Etat camerounais devra injecter 60 milliards de FCFA (91,5 millions d’euros). Le plan de relance du constructeur américain prévoit plusieurs axes dont l’augmentation de la flotte, l’extension du réseau des dessertes et le remboursement de la dette.

Kiosque le360 afrique: le plan de sauvetage de la compagnie camerounaise Camair-Co est sur les rails. En effet, selon investiraucameroun.com, se basant sur un communiqué du ministre des Transports Edgard Alain Mebe Ngo’o, «le président camerounais Paul Biya a validé le lundi 25 juillet le plan de restructuration de la Cameroun airlines corporation (Camer-Co) confié en 2015 à la firme américaine Boeing consulting».

Le plan de relance concocté par Boeing consulting prévoit plusieurs axes. D’abord, une injection de fonds d’un montant de 60 milliards de FCFA, soit 91,5 millions d’euros, pour redresser la compagnie aérienne nationale. Ce montant permettra à la compagnie de faire face à certaines dettes et à ses besoins de fonctionnement.

Ensuite, il prévoit l’extension du réseau de desserte pour atteindre 27 destinations nationales, régionales et internationales. Enfin, afin de faire face à l’extension du réseau, la compagnie devrait également accroître sa flotte. Boeing consulting prévoit l’acquisition de 9 nouveaux appareils à l’horizon 2020.

Enfin, ce programme prévoit également le remboursement de la dette de la compagnie qui s’élève à 35 milliards de FCFA.

Avec ces mesures, le consultant et l’Etat camerounais comptent rendre viable et compétitive la compagnie aérienne camerounaise.

A noter que depuis le lancement des activités de Camair-Co en 2011, la compagnie s’est taillé sa place au niveau du ciel camerounais et occupe le 3e rang derrière Air France et Brussels airlines. Toutefois, selon investiraucameroun.com, la compagnie, qui croule sous une dette colossale de 30 milliards de FCFA, n’a pu survivre que grâce à la perfusion de l’Etat camerounais.

Par Kofi Gabriel
Le 29/07/2016 à 12h25