Kenya Airways va céder une partie de son capital à des investisseurs étrangers

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Le 27/09/2016 à 07h00

Kenya Airways est en discussion avec "trois ou quatre" compagnies et investisseurs institutionnels étrangers sur une prise de participation dans son capital, selon le directeur général du transporteur aérien, Mbuvi Ngunze. Cette opération rentre dans le cadre d'un plan de restructuration.

La cession d'une partie du capital à des investisseurs étrangers s'inscrit dans le cadre d'un plan global, mis en place par la compagnie, et qui comprend plusieurs mesures, dont la réduction des coûts opérationnels, la cession d’actifs, l’amélioration de l’efficacité commerciale et la recapitalisation de l’entreprise qui a accusé, en 2015, des pertes record de 25,7 milliards shillings, a précisé Ngunze, relayé par des médias locaux.

Kenya Airways examine également avec ses créanciers, dont des établissements bancaires, une éventuelle révision des contrats de sa dette lui permettant de prétendre à plus de fonds pour effectuer des opérations à court-terme, a déclaré le responsable sans, toutefois, préciser le montant que la compagnie compte lever. Auparavant, Kenya Airways avait annoncé avoir besoin d'environ 70 milliards de shillings (617 millions d'euros).

La compagnie envisage également une restructuration qui devait initialement débuter en mai dernier. Cette opération aura pour incidence le licenciement ou le redéploiement de 600 salariés sur un effectif total d'environ 3.973 à fin mars 2015, suite à des difficultés financières.

A travers cette restructuration qui, prévoyait aussi, une réduction de sa flotte, la compagnie ambitionne de réaliser des économies à hauteur de 10% de l'objectif escompté de 20 milliards de shillings (1 USD = environ 101 shillings) qu'elle tente de concrétiser grâce à son plan de redressement baptisé "Opération Fierté".

En vue de booster son rendement et "viabiliser à long-terme sa structure financière", la compagnie avait précisé être dans l'obligation de recourir à des "décisions difficiles" et d'opérer des grands changements au niveau même de certains autres secteurs de son activité.

Par Le360 Afrique (avec MAP)
Le 27/09/2016 à 07h00