Burkina Faso: le Groupe d’actions spontanées tire la sonnette d’alarme

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Le 10/03/2017 à 20h22

Le Groupe d’actions spontanées, qui fédère des entrepreneurs a voulu porter à la connaissance de la presse les difficultés que vit l'entreprise privée suite aux récentes grèves qui secouent le pays, notamment celle des agents du ministère des Finances.

L’économie du Burkina Faso va mal. Ce jeudi 9 mars 2017, à Ouagadougou, le Groupe d'Actions spontanées faisait face à la presse pour sensibiliser l'opinion publique et les dirigeants sur les difficultés que vivent les entreprises. 

Le groupe à souligner les difficultés que traversent les chefs d’entreprise suite à la grève des agents du ministère de l’Economie, des finances et du développement (Minefid) qui perdure depuis plus d’un mois.

Selon Labidi Naba, porte-parole du mouvement: «les conditions de vie des uns ne devraient pas dans un autre sens détruire les conditions des autres». Estimant que le secteur privé est «le maillon essentiel de la réussite économique et sociale du pays», il lance un appel aux agents du Minefid de ne pas aggraver la situation déjà critique imputable aux évènements récents (insurrection populaire en octobre 2014, putsch du 15 septembre 2015, etc.).

Mention a été égalemnt faite à la Chambre de commerce et au gouvernement pour prendre des mesures afin d'éviter un probable chaos économique dans le secteur privé. Ainsi, depuis le début de la grève, la Revue des marchés publics n’apparait plus. Cet outil est sans aucun doute la boussole des passations de marchés publics.

Pour rappel, le Groupe d’Actions spontanées regroupe plus d’une centaine de chefs d’entreprise ainsi qu’une dizaine d’associations et acteurs du secteur privé. C’est un mouvement qui se veut apolitique et compte défendre les intérêts du secteur privé.

Par Ibrahima Zallé (Ouagadougou, correspondance)
Le 10/03/2017 à 20h22