Moins d'une année après, l'adoption de la loi contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, des opérateurs économiques exerçant dans le domaine des télécoms et de la microfinance ont maille à partir avec la justice suite à des investigations policières.
Ces enquêtes se poursuivent toujours pour tirer au clair une affaire de blanchiment qui implique de gros pontes dans le milieu des affaires. Il s’agit selon nos sources, d’une affaire qui concerne d’importantes sommes d’argent qui seraient utilisées entre autres dans le milieu des télécommunications.
La thèse du blanchiment d’argent serait privilégiée. Des investigations auraient permis de mettre la main sur des personnes impliquées dans cette affaire. Certaines d’entre elles, séjourneraient déjà à la Maison d’arrêt. Le cerveau de ce business de blanchiment aurait pris la fuite depuis un certain temps. Il s'agirait d'un homme d'affaires bien connu dans le secteur des télécoms.
Cela permettrait de dévoiler l’identité de ceux qui seraient tapis dans l’ombre et qui seraient le bras de fer de cette affaire blanchiment. En tous les cas, la nouvelle est pignon sur rue dans la capitale et certains noms circulent.
En entendant que les noms soient officiels, il se pourrait que cela soit en relation avec le piratage du système informatique de la banque Cbao Attijariwafa, la filiale sénégalaise du groupe marocain Attijariwafa pour marauder la somme de 1,8 milliard de FCFA. Par ailleurs, le quotidien sénégalais d’information Walf Quotidien indique dans une de ces parutions que cette enquête a prouvé que l’intrusion des pirates a été rendue possible grâce à certains agents au sein de la banque au Sénégal. En outre, cette complicité cela s’élargie entre autres au Mali et au Burkina Faso.