Cameroun: l'économie numérique pour stimuler le développement économique

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Le 17/05/2017 à 11h47

Le Cameroun compte faire des technologies de l'information un levier de développement. Le Forum international de Yaoundé sur l’économie numérique, qui s’est ouvert ce mardi, vise notamment à trouver des investisseurs pour favoriser l’éclosion de ce secteur d’activité.

Le Forum international de Yaoundé sur l’économie numérique s’est ouvert ce mardi dans la capitale camerounaise. Le thème des assises est: «Comment réussir l’économie numérique au Cameroun?». Vecteur désigné de croissance, l’économie numérique est l’un des domaines choisis par le gouvernement camerounais pour impulser le développement économique dans le pays. Le Plan stratégique de l’économie numérique au Cameroun vise notamment à faire passer le PIB de 5% en 2016 à 10% en 2020, ainsi que la création de 20.000 emplois directs d’ici là.

Cette volonté politique vise aussi à contribuer à résoudre l’épineux problème du chômage chez les jeunes. «L’économie numérique apparaît comme la voie à suivre pour les Etats dans leur quête de plus-value économique et surtout, dans la lutte contre la gangrène du chômage qui mine particulièrement les jeunes», a déclaré le ministre des postes et télécommunications.

Le Cameroun a ainsi vu foisonner ces dernières années des initiatives dans le secteur du numérique. Certaines ont même eu des reconnaissances internationales. Entre autres, des créations comme le «Cardiopad», tablette médicale à usage cardiologique de l’ingénieur Arthur Zang.

Tout comme «Gifted Mom», application du jeune Alain Nteff dédiée au suivi des femmes enceintes. Mais, encore faudrait-il rentabiliser et trouver des financements à toutes ces inventions. Et pour attirer des investisseurs, le gouvernement camerounais rappelle les atouts du pays pour le développement d’une économie numérique.

Le Cameroun compte en effet plus de 12.000 km de câble à fibre optique déployés à travers le pays. De même, le taux de pénétration du téléphone mobile est de 80% et environ 20% pour Internet.

Par Elisabeth Kouagne (Abidjan, correspondance)
Le 17/05/2017 à 11h47