Le constat des directeurs généraux des douanes des pays de l'Union africaine est unanime, les échanges entre les membres de l'organisation continentale restent très faibles. Cela s'explique par plusieurs facteurs, notamment une absence d'offre en produits manufacturés et agricoles.
Les exportations africaines sont dominées par des produits de base, ceux des industries extractives en tête. Alors que les importations sont essentiellement constituées de produits transformés. Une donnée sur laquelle il sera difficile d'influer pour les services des douanes.
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Il ne pourront pas non plus intervenir sur les conditions du transport de marchandises d'un pays à l'autre. Car, faut-il le rappeler, le prix du trajet entre Dakar et Lagos pour un conteneur coûte plus cher qu'entre Dakar et New York.
En revanche, les services des douanes ont convenu de renforcer l'échange de données, ce qui permettra justement de réduire les contrôles. En effet, un chargement déjà contrôlé par la douane marocaine n'a pas besoin de l'être par la douane sénégalaise.