Cameroun: la CAN 2019 au cœur du projet de loi de finances

Le stade de Japoma à Douala sera l'un des joyaux de la CAN 2019.

Le stade de Japoma à Douala sera l'un des joyaux de la CAN 2019.

Le 01/12/2017 à 09h22, mis à jour le 01/12/2017 à 09h24

Lors de la présentation du programme économique et social du pays pour l’année 2018, le Premier ministre a rassuré l’opinion sur le respect des délais et du cahier de charges, dans le cadre de l’organisation de la compétition.

L’organisation de la coupe d’Afrique des nations 2019 par le Cameroun occupera une place importante dans le budget 2018.

En présentant les principaux axes du Programme économique et social du pays pour l’année 2018, le 29 novembre, le Premier ministre a été clair. «Pour l’exercice 2018, l'accent sera mis sur le parachèvement des différentes infrastructures de la CAN 2019», a indiqué Philémon Yang.

Le chef du gouvernement s’est aussi étendu sur les préparatifs de la compétition, alors que la première mission d’inspection de la Confédération africaine de football est attendue dans les prochains jours. «Les préparatifs de la prochaine CAN de football, dont l’organisation représente à la fois un challenge et un réel motif de fierté pour le Cameroun, avancent bien.

Les entreprises adjudicataires sont confiantes et se veulent rassurantes quant au respect des délais contractuels impartis pour la réalisation des travaux. A ce sujet, j’ai instruit les administrations et acteurs concernés d’accélérer le rythme des travaux et de veiller au respect scrupuleux des différents cahiers de charges et chronogrammes d’exécution», a déclaré le Premier ministre devant l’Assemblée nationale.

Le Projet de budget de l’exercice 2018 repose sur l’hypothèse d’un taux de croissance du Produit Intérieur Brut réel de 4,2% et d’un taux d’inflation de 2%. Il s’équilibre en recettes et dépenses à la somme de 4 513,5 milliards de francs CFA, contre 4 373,8 milliards en 2017. Soit une hausse de 3,2 % en valeur relative. On y recense quelques innovations. Entre autres, le réajustement à la hausse du droit de timbre d’aéroport sur les vols internationaux qui va passer de 10 000 à 25 000 francs CFA.

De même, un droit d’accise spécifique au taux réduit de 25 francs CFA sera instauré sur les jeux de hasard et de divertissement. On note aussi que la modernisation de la collecte des droits de péage et de pesage routier, à travers l’instauration du paiement par voie électronique, sera enfin mise en œuvre en 2018 pour pallier la corruption qui gangrène le domaine.

Par Elisabeth Kouagne (Abidjan, correspondance)
Le 01/12/2017 à 09h22, mis à jour le 01/12/2017 à 09h24