Les IED ont baissé de 3 milliards de rands (1 dollar US = environ 14,50 rands) pour s’installer à 209,6 millions de dollars au troisième trimestre, a dit la SARB dans son bulletin trimestriel.
Ces chiffres représentent un coup dur pour le président Cyril Ramaphosa, qui a fait de l’amélioration de l’environnement des affaires une des premières priorités de son gouvernement.
Le chef d’Etat sud-africain s’était notamment engagé à drainer 100 milliards de dollars d’investissements dans le pays sur les cinq prochaines années. Il a, dans ce contexte, désigné une équipe d’envoyés avec la mission de sillonner le monde à la recherche d’investissements.
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Le climat d’incertitude qui prévaut dans le pays n’est guère encourageant, le pays étant plongé dans de graves problèmes, dont la corruption qui frappe la quasi-totalité des entreprises publiques.
Un projet controversé de réforme foncière accentue l’incertitude dans le pays. Ce projet, rejeté par la minorité blanche mais largement soutenu par la majorité noire, prévoit notamment des expropriations de terres des riches fermiers blancs sans indemnisation en vue de leur distribution aux paysans noirs.
Le pays a besoin d’investissement pour résorber ses graves déficits sociaux dont un chômage qui touche plus de 27% de la population active, selon les chiffres officiels.