Bonne nouvelle pour la plupart des pays africains, venant des principaux bailleurs de fonds qui demande la suspension du paiement de la dette des pays les plus pauvres, dont la plupart se trouvent sur le continent. Il s'agit non seulement de la dette vis-à-vis du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, mais également de celle due aux partenaires bilatéraux.
"La poussée épidémique liée au coronavirus aura vraisemblablement de graves conséquences économiques et sociales pour les pays IDA, où vivent un quart de la population mondiale et deux tiers des personnes en situation de pauvreté extrême", soulignent les deux institutions de Bretton Woods dans un communiqué rendu public dans la soirée du mercredi 25 mars.
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Avec effet immédiat, et conformément à la législation nationale des pays créanciers, le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international appellent tous les créanciers bilatéraux officiels à suspendre les remboursements de dette réclamés aux pays IDA qui sollicitent un délai de grâce.
Ceci aidera les pays IDA à répondre à leurs besoins immédiats de liquidité pour faire face aux difficultés posées par la propagation du coronavirus et donnera le temps nécessaire pour évaluer les conséquences de la crise et les besoins de financement pour chaque pays.
"Nous invitons les dirigeants du G-20 à confier au Groupe de la Banque mondiale et au FMI le soin de mener ces évaluations, en dressant notamment la liste des pays dont la situation d’endettement est intenable, ainsi que de préparer à l’intention des créanciers bilatéraux officiels des propositions de mesures détaillées pour répondre aux besoins de financement et d’allégement de la dette des pays IDA", écrivent la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.
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Et d'ajouter: "Nous demanderons l’approbation de ces propositions auprès du comité du développement lors des réunions de printemps, les 16 et 17 avril"
Le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international "estiment qu’il est impératif à ce stade d’assurer aux pays en développement que le monde est à leurs côtés et d’envoyer un signal fort aux marchés financiers. La communauté internationale apprécierait l’appui du G-20 au présent appel à l’action".