Vidéo. Cameroun: clap de fin pour Ya-Fe, la plus grande foire foraine du pays

Le360 Afrique/Patricia

Le 05/01/2021 à 11h43, mis à jour le 05/01/2021 à 14h06

VidéoLa 15ème édition de «Yaoundé en fête» s’est achevée le 3 janvier. Si le public était ravi d’y prendre part, les exposants, eux, dressent un bilan contrasté.

La 15ème édition de Yaoundé en fête (Ya-Fe), la plus grande fête foraine du Cameroun, a refermé ses portes le 3 janvier dans la capitale après 17 jours d’activités. Une édition particulière axée sur la relance des entreprises suite aux effets nocifs de la pandémie sur l’économie camerounaise, l’objectif visé étant notamment de permettre aux exposants de renflouer leurs caisses. Dans les allées du Palais des congrès ce dimanche, il y a du monde mais moins que l’année précédente.

Il faut dire que la foire a démarré timidement. «Le boom des visites s’est véritablement effectué du 25 au 31 décembre», selon Olivier Essomba, directeur de Ya-Fe. Les visiteurs ont néanmoins fait le déplacement malgré le contexte sanitaire, ravis de se divertir en famille ou entre amis alors que la pandémie a impacté le volet loisirs.

Selon les organisateurs, plus de 140.000 visiteurs étaient présents sur le site au 2 janvier, contre 180.000 à la même période l’année dernière. Les exposants, eux, sont moins contents et dressent un bilan contrasté. Ils parlent d’un public plus enclin à «regarder» qu’à «faire des achats».

Certains n’ont commencé à vendre qu’à partir du 24 décembre, près d’une semaine après l’ouverture de la foire. «Je pensais faire de bonnes affaires mais ce n’est hélas pas le cas. Je regrette presque d’être venu cette année», se lamente un responsable de stand d’ustensiles de cuisine.

«Je suis plutôt content de ma recette cette année», indique un autre, qui propose aux visiteurs des promenades à cheval. Les organisateurs remercient le public et les forains d’avoir accepté de «serrer les coudes» avec eux. «La fête a été belle malgré les difficultés. Nous avons hâte de revenir pour la 16ème édition» l’année prochaine, disent-ils.

Par Patricia Ngo Ngouem (Yaounde, correspondance)
Le 05/01/2021 à 11h43, mis à jour le 05/01/2021 à 14h06