"Le corps électoral est convoqué aux urnes le 21 mars sur l’ensemble du territoire national", a annoncé un journaliste de la télévision publique qui lisait le décret du président Sassou Nguesso.
Ce décret précise que "les forces de défense et de sécurité voteront le 17 mars", permettant à l’armée et la police de se consacrer à la sécurisation du vote de la population le jour où celle-ci votera, selon les autorités.
C’est la première fois que les électeurs se rendront aux urnes en deux étapes depuis la première élection présidentielle multipartiste en 1992.
Dans la perspective de la présidentielle, une opération spéciale de révision des listes électorales se déroule timidement depuis le 7 janvier sur l’ensemble du pays.
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Elle est boudée par l’opposition qui souhaitait que le corps électoral soit plutôt tiré du Recensement général de la population et de l’habitat (Rgph), qui a démarré en 2020. La date de sa clôture n’est pas encore connue.
Le président Denis Sassou Nguesso, 77 ans dont 36 passés à la tête du pays entre 1979-1992 puis depuis 1997, vient d’être investi candidat par le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) et dix-sept formations de la majorité présidentielle.
Il ne s’est toujours pas prononcé lui-même. Il aura entre autres challengers Mathias Dzon, 73 ans, son ancien ministre des Finances (1997-2002) ou encore Guy-Brice Parfait Kolélas, 60 ans, qui s’est classé au deuxième rang de la présidentielle très contestée de 2016 que M. Sassou Nguesso avait remportée.