Comme l'écrivait Le360 Afrique, le Parlement britannique a commis un rapport où il cite 5 raisons qui ont motivé Nicolas Sarkozy lors de l'intervention en Libye qui a mené à la mort de Muammar Kadhafi. Aucune n'était liée à la défense des intérêts du peuple libyen. Entre autres, il s'agissait plutôt de donner accès à la France au pétrole du premier producteur africain d'or noir et de renforcer la popularité de celui qui fut alors chef d'Etat français.
Dans les salons africains et les palais de chefs d'Etat, on parle sous cape tantôt d'assassinat tantôt de meurtre. Le journaliste David Pujadas a purement et simplement franchi le Rubicon en accusant directement l'ex-chef d'Etat français et chef de guerre de la coalition internationale d'avoir assassiné Kadhafi. Sarkozy a vu rouge, bégayant et demandant à Pujadas de répéter l'accusation. Evidemment, ce dernier se ravise, mesurant sans doute la teneur de son propos qui pourrait lui valoir un procès. Mais le mal est déjà fait.