La première édition du concours Miss Afrique qui s’est déroulé à Johannesburg en Afrique du Sud et organisé par le producteur sud-africain Neo Mashishi, a réuni 40 jeunes candidates du continent. «C’est la première fois que l’on désigne une Miss Afrique continentale», a souligné Mashishi.La finale de cette édition s’est déroulée dans la grande salle de spectacle du Casino de Gold Reef City et a réuni les 12 finalistes. Celles-ci, aux chevelures brodées de perles se sont affrontées pieds nu et en habit traditionnel, tantôt moulées dans de longues robes du soir. «Tout cela s’est déroulé à l’africaine, nous n’avons rien copié de Miss Univers ou de «Miss Monde», a souligné l’organisateur.Et c’est la représentante du Ghana, Rebecca Asamoah qui a été couronnée Miss Afrique 2016. Elle a pour dauphine la Zambienne Michela Malambo et la Sud-africaine Jemimah Kandimiri.La nouvelle Miss Afrique est une hygiéniste dentaire de 24 ans. Elle avait fini dauphine du concours Miss Ghana 2015. En plus de sa couronne, elle repart avec une bourse pour étudier la gestion des affaires à l’Université Monash de Johannesburg.Pour cette première édition de Miss Afrique, les organisateurs ont innové avec une épreuve en maillot de bain moins dénudée qu’à l’habitude dans ce type de concours. «Il y a beaucoup de choses à améliorer en Afrique : l’eau, l’éducation, les questions environnementales, etc.», a-t-elle souligné, avant d’ajouter : «ma principale préoccupation, c’est l’émancipation des jeunes… afin que nous puissions travailler main dans la main et élever notre continent à la place qui est la sienne».Lors de son premier passage, Rebecca Asamoah était montée sur scène enveloppée dans le drapeau du Ghana, les cheveux tressés et la tête sertie d'une coiffure traditionnelle de l'ethnie ghanéenne ashanti. Elle a reçu sa couronne de Miss Afrique moulée dans une robe de soirée confectionnée en kenté, le tissu le plus connu du Ghana.La miss africaine est appelée à mener des campagnes contre les fléaux africains tels que le paludisme, la pauvreté et la xénophobie.
Par Kofi Gabriel
Le 01/05/2016 à 16h51