Le Maroc et le Burkina Faso renforcent leur coopération sécuritaire

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Le 15/04/2016 à 11h34

Le Maroc et le Burkina Faso vont renforcer davantage la coopération sécuritaire bilatérale. Cette coopération touchera plusieurs domaines dont l'échange de renseignements, d'expertises, la formation et les bonnes pratiques.

Mohamed Hassad, ministre de l’Intérieur, Cherki Draiss, ministre délégué à l'Intérieur, et Simon Compaoré, ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure du Burkina Faso, ont passé en revue, lors de leur entretien ce vendredi à Rabat,les volets afférents à la coopération bilatérale entre les ministères de l'Intérieur des deux pays, notamment, ceux ayant trait à la coopération sécuritaire, à la coopération décentralisée et à la bonne gouvernance, indique un communiqué du ministère de l'Intérieur.Evoquant l'évolution de la situation sécuritaire dans l'espace sahélo-méditerranéen, les ministres ont mis l'accent sur le caractère indissociable de la sécurité dans le bassin méditerranéen et dans la région du Sahel. Situation, malheureusement, marquée par une instabilité endémique, dont se nourrissent les différentes factions et organisations terroristes, séparatistes et criminelles.Aussi, en tenant compte des dernières évolutions de la menace terroriste, les deux parties ont convenu de la nécessité impérieuse d'une coopération régionale élargie, qui aura pour finalité la mise en place d'une action collective à même de mieux juguler la menace terroriste, qui devient de plus en plus préoccupante, souligne la même source.Dans ce cadre, elles ont convenu que la consolidation de la stabilité régionale passe par la résolution de tous les conflits, via des solutions politiques inclusives, préservant l'intégrité des Etats de la région, indique le communiqué.En matière de décentralisation et de gouvernance locale, les ministres ont convenu de multiplier les stages de formation et l'échange d'expériences en matière de gestion des affaires locales ainsi que l'échange de visites entre les élus locaux et les responsables de l'administration territoriale dans les deux pays, conclut la même source.

Par Le360 Afrique (avec MAP)
Le 15/04/2016 à 11h34