Burkina Faso: pas d’âge pour faire de la politique!

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Le 28/04/2016 à 16h31

Revue de presseLe Parlement des enfants se cherche une nouvelle dynamique dans ce contexte de transition politique que vit le pays. L’hémicycle des enfants devrait en effet bientôt relancer ses activités de contribution aux débats et problématiques actuelles du pays.

Kiosque le360 afrique: C’est le site d’information de la Francophonie dédié au développement durable, mediaterre.org, qui s’intéresse à cette initiative inédite.La publication se penche, parmi ses titres à la une, sur le devenir d’une institution pas comme les autres : le Parlement burkinabé des enfants. «En conformité avec le règlement de l’institution, le parlement regroupe des jeunes dont l’âge est compris entre 10 et 15 ans et issus des écoles primaires privées et publiques, des lycées et collèges», explique-t-on auprès du portail. Même des structures de prise en charge d’enfants peuvent se faire représenter à l’hémicycle. Les élus sont choisis de façon démocratique.Chaque établissement procède ainsi à un vote en interne pour donner le mandat de représentativité aux jeunes parlementaires. «Le parlement des enfants du Burkina Faso comprend 120 membres répartis entre les 45 provinces du pays», explique le journal de l’organisation internationale francophone. «Afin de faire revivre cette structure des enfants du Burkina dont la nécessité et le rôle dans la construction de la démocratie est indéniable, une délégation a rencontré, au mois de février 2016, le Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Salifou Diallo», rapporte la publication généraliste.Pour le journal, l’objectif de cette rencontre était de solliciter l’accompagnement du président de l’Assemblée nationale dans la lutte pour le respect des droits fondamentaux et pour le plein épanouissement des enfants. Cela, notamment dans son volet d’actions portant sur la «lutte contre la pratique de l’excision, l’un des défis que se sont lancés les jeunes parlementaires du Burkina Faso», poursuit-t-on sur mediaterre.org.Pour le support, le fait de redynamiser cette structure sera pour le Burkina Faso une tribune de communication et de sensibilisation des enfants et jeunes du pays à une pratique des valeurs républicaines. Cela, «surtout en ces moments où l’incivisme scolaire va grandissant dans les établissements primaires et secondaires», souligne le journal.

Par Souleymane Baba Toundé (Lagos, correspondance)
Le 28/04/2016 à 16h31