Le scandale de la villa du président Zuma continue de susciter l’indignation des parlementaires de l'opposition. Le président sud-africain vient, en effet, de rembourser la somme de 500.000 euros sur les 20 millions qui ont été utilisés pour la rénovation de sa villa dans son village natal de Kandala. Scandale qui lui a valu d'être condamné par la justice.
La Cour suprême sud-africaine avait fixé à 500.000 euros, les sommes à retourner au Trésor public. En principe, il ne devrait pas y avoir de problème. Sauf que, ce montant lui a été prêté par une petite banque contrôlée à 25% par une société d’Etat. Cela courrouce l’opposition, notamment le jeune député, Julius Malema, un ancien de la jeunesse de l’ANC, qui a fondé le parti des Combattants de la liberté économique (EFF).
Dans un échange épistolaire avec la présidente de la Chambre des députés, et en présence de Zuma, il a martelé qu’ils ne permettront pas au président Zuma de parler dans le Parlement. "Cette Chambre est pour les personnes honorables et Zuma a perdu son honorabilité en violant la Constitution avec ses nombreuses malversations que la justice de ce pays a reconnues à maintes reprises". Et d'ajouter: "C'est un criminel".
Il faut dire que ce prêt de 500.000 euros pose plusieurs questions.En effet, à 74 ans, comment Jacob Zuma a-t-il pu décrocher un prêt sur une vingtaine d'années? Il ne finira de rembourser qu'à l'âge de 94 ans. De plus, comment pourra-t-il le rembourser, sachant que les mensualités correspondent à la moitié de son salaire?