A Kinshasa, la nuit du lundi 19 au mardi 20 septembre 2016 a été courte. Les sièges des principaux partis politiques d’opposition ont été brûlés par des hommes lourdement armés.Celui de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), premier parti d'opposition à l'Assemblée nationale congolaise, était encore en feu mardi matin, au lendemain d'une journée de violences meurtrières dans la ville, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Une journaliste de l'AFP a vu deux corps carbonisés, deux autres personnes brûlées vives et un homme grièvement blessé à la tête allongé à terre. Dans l'enceinte du bâtiment, des bidons d'essence renversés témoignaient du caractère criminel de l'incendie.
Deux autres partis ont subi le même sort. Vers 08h30 (07h30 GMT) l’incendie achevait de se consumer au siège des Forces novatrices pour l'union et la solidarité (Fonus) et du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP), dans le nord de la capitale de la République démocratique du Congo.