Violences politiques en RD Congo: des mises en garde inaudibles

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Le 20/09/2016 à 09h24, mis à jour le 20/09/2016 à 09h48

​Inquiets que la RDC, pays continent au coeur de l'Afrique, puisse retomber dans le chaos qu'elle a connu lors des deux guerres l'ayant dévastée entre 1996 et 2003, plusieurs pays étrangers ont multiplié les mises en garde. Sauf que les protagonistes risquent de ne pas les entendre.

Après les 17 à 50 morts annoncés par le pouvoir et l'opposition conogolais, les appels au calme et les mises en garde se multiplient. Sauf que pour le moment les protagonistes dans ces violences politiques campent sur leur position. L'opposition dirigée par Etienne Tshisekedi a appelé à poursuivre les manifestations mardi. Et le ministère de l'Intérieur congolais affirme attendre les opposants de pied ferme. 

Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault, a jugé "très dangereuse et extrêmement préoccupante" la situation dans l'ex-Congo belge. "Ce qui compte c'est la date des élections", a-t-il déclaré, "si elles sont reportées sans cesse, cela veut dire que Kabila a l'intention de rester au pouvoir", et "c'est une situation qui n'est pas acceptable".

Le ministre des Affaires étrangères belge, Didier Reynders, a appelé à "la retenue" et incité "tous les acteurs politiques en RDC à oeuvrer de manière pacifique pour l'organisation d'élections à brève échéance".

Le département d'Etat américain a exprimé une inquiétude et des recommandations similaires. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon qui a "exhorté" toutes les parties "à s'abstenir de tout autre acte de violence susceptible d'aggraver la situation".

Par Le360 Afrique (avec AFP)
Le 20/09/2016 à 09h24, mis à jour le 20/09/2016 à 09h48