Kiosque le360 Afrique: Le gouvernement congolais ne semble pas jouer pour l’apaisement. En effet, après l’arrêt des violences, c’est l’heure de régler les comptes aux dirigeants de l’opposition. Ainsi, selon onwovision.com, "le procureur général de la République, Flory Kabange Numbi, a lancé des mandats d’arrêts contre les opposants et instruit les services de migration de ne pas les laisser sortir du pays", en raison des violences entre les forces de l’ordre et manifestants qui ont fait lundi et mardi au moins 32 morts, selon un mandat provisoire de la police.
La police congolaise est ainsi chargée de «chercher activement les auteurs matériels et intellectuels de ces faits graves d’assassinats».
A ce titre, le procureur a instruit également les services de migration «pour interdire toute sortie de Kinshasa et de notre territoire national les auteurs de ces faits graves».
Sans le nommer explicitement, les dirigeants congolais font référence à l’opposant Moïse Katumbi, accusé indirectement d’être derrière ces soulèvement.
Pour sa part, le président congolais Joseph Kabila est finalement sorti de son silence, en appelant au calme et à l’apaisement après deux jours de violences qui ont fait entre 32 morts (selon la police) et plus de100 morts (selon l’opposition), selon le site onewovision.com. Dans sa réaction, il a imputé les violences meurtrières à l’opposition qui boycotte le dialogue qu’il a convoqué, ciblant notamment une partie de l’opposition politique dénommée le «Rassemblement».
Il faut noter que ces violences ont été condamnées par l’ONU et le Conseil de sécurité a insisté sur «l’importance cruciale» de la tenue d’une élection présidentielle «dans le respect de la constitution».