Depuis quelque temps déjà l’Afrique revendique sa présence en tant que membre permanent au sein du Conseil de Sécurité. Le continent réclame deux sièges. Robert Mugabe est revenu à la charge lors de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU à New York, le week-end dernier.
Pour le président Zimbabwéen comme pour ses pairs de l’Union africaine, il est crucial de réformer les statuts actuels des Nations Unies. Les dirigeants africains soutiennent que le continent a atteint une certaine maturité qui exige un changement dans ses rapports avec le reste du monde.
Actuellement, près des deux tiers des questions débattues au Conseil de Sécurité des Nations Unies concernent l’Afrique. Or, depuis la création de l’Organisation des Nations Unies, seuls cinq pays disposent d’un droit de veto, à savoir les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne et la France. Les 10 autres membres du Conseil de sécurité sont élus pour un mandat de deux ans. Ils ont le droit de siéger et de participer aux décisions, mais ne peuvent s’opposer à une décision que par leur simple voix de membre.