Kiosque le360afrique. pas trouvé une terre d’asile, selon une information du quotidien Les Echos citant un proche de l’ex homme fort de Banjul. «En effet, le Maroc pays d’origine de sa femme Zeinab, lui aurait refusé l’accueil. Jammeh se serait alors tourné vers la Mauritanie, dont le président lui a envoyé un émissaire il y a quelques jours, puis vers l’Arabie Saoudite et enfin vers la Guinée Conakry, toujours sans succès».
Le président gambien possèderait une importante propriété dans les environs de Nouakchott, selon plusieurs témoignages concordants.
Citant un diplomate français, le journal ajoute «Jammeh n’a aucun soutien sur le continent, mis à part le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC), rébellion indépendantiste casamançaise qu’il a soutenu dans le passé».
Une fraction de cette rébellion, notamment la branche de Salif Sadio, rappelle-t-on, était particulièrement proche de l’homme fort de Banjul, qui semble progressivement perdre les repères et les commandes depuis le coup de Trafalgar du 1er décembre 2016.
Pour Niklas Utlin, chercheur à l’université Georges Mason (Virginie), un spécialiste de la Gambie, cité mercredi par le site «seneweb» le portail le plus fréquenté du Sénégal, «ce n’est pas impossible qu’il (Jammeh) veuille partir d’Afrique pour s’éviter un scénario à la Hissein Habré».
L’élection présidentielle gambienne à un seul tour du 1er décembre 2016, rappelle-t-on, a donné la victoire à Adama Barro, un illustre inconnu. Jammeh a félicité le vainqueur, avant de se rétracter par la suite en contestant les résultats.