Selon le président tchadien, les pays africains n'étaient pas préparés à vivre la situation du terrorisme, c'est pourquoi la réponse sécuritaire a du mal à donner ses fruits. Mais, le fait est que les partenaires étrangers ne se sentent pas du tout concernés par ce qui se passe dans cette région. Aucun soutien financier ou aide militaire n'est venu des pays occidentaux à l'exception de quelques renseignements et de la formation dispensée.
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Concernant le changement de la Constitution, il fait preuve de la liberté de ton qu'on lui connait depuis toujours. Quand les journalistes insistent sur le fait qu'il ait effectué des retouches sur la Loi fondamentales de son pays, il les stoppe net. Idriss Déby leur explique que les chefs d'Etat d'Afrique francophone ne sont pas libres de faire ce qu'ils veulent sans l'accord de la France. C'est la France qui tire les ficelles et qui avait envoyé un constitutionnaliste dont il ne rappelle même pas le nom. A travers ses réseaux, ils ont tout simplement imposé les changements. Aujourd'hui, c'est cette même France qui vient le critiquer.
Pour ce qui est du franc CFA, son discours ne change pas, visiblement. Il regrette que les 15 pays africains concernés ne puissent pas prendre leur destin financier en main.