Lundi 18 décembre, quatre gendarmes camerounais ont été tués dans la localité de Kembong dans le Nord-ouest du pays. Ce qui porte à quatorze le nombre d’éléments des forces de défense camerounaises tués en marge du conflit anglophone.
«Les assaillants, pris en tenaille par le dispositif mis en place par nos forces de défense et de sécurité, sont désormais réduits à de lâches attaques sporadiques menées à visage couvert et de façon perfide», a indiqué le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary.
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Actuellement, les forces de défense et de sécurité mènent des opérations de maintien de l’ordre «à visage humain» et de défense dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Selon le porte-parole du gouvernement camerounais, «celles-ci consistent à faire respecter l’ordre public en usant de la sensibilisation des populations et en cas de nécessité, d’opérations appropriées à l’ordre et à la sécurité», précise Issa Tchiroma Bakary, contestant de fait toute militarisation des régions anglophones. Selon lui, les populations réagissent de plus en plus négativement aux appels à la désobéissance civile et aux désordres de tous genres, émis par les sécessionnistes.
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Cependant, face aux attaques des bandes armées se réclamant de différents mouvements sécessionnistes, notamment contre les positions des forces de défense dans les zones frontalières, des opérations armées plus lourdes ont été menées avec des forces dites de 3e catégorie. Des attaques qui se sont parfois soldées par la mort d’éléments des forces de défense et de sécurité.
Les assaillants avaient notamment profité de l’avantage que leur offrait la forêt épaisse adossée au Nigeria voisin pour y créer des camps d’entrainement clandestins, à partir desquels ils organisent des raids visant des positions des forces de défense.