Dans un communiqué publié sur son compte Twitter, M. Chafiq a affirmé qu'après son expulsion début décembre des Emirats arabes unis, où il était en exil, et son retour au Caire, il s'était "rendu compte" qu'il n'était "pas la meilleure personne" pour le poste.
Le fait d'avoir vécu aux Emirats arabes unis depuis 2012 ne "m'a peut-être pas permis de suivre attentivement ce qu'il se passait de nouveau (en Egypte), ses progrès et ses succès", a expliqué cet ex-Premier ministre de Hosni Moubarak, qui avait été nommé peu de temps avant la chute de ce dernier en 2011.
Candidat à l'élection présidentielle de 2012 et défait par l'islamiste Mohamed Morsi, M. Chafiq avait ensuite dû faire face à la justice pour corruption. Acquitté, il s'était alors réfugié aux Emirats arabes unis.
L'actuel président égyptien Abdel Fattah al-Sissi n'a pas encore officiellement annoncé son intention de briguer un second mandat.